Après un mercato hivernal agité où il est parti au clash avec l’AS Roma, Nicolò Zaniolo s’est relancé à Galatasaray. L’international italien est revenu sur son départ tumultueux de la Serie A.
Grand espoir du football italien, Nicolò Zaniolo a vu sa carrière prendre un virage étonnant. En pleine ascension, il avait vu sa progression chuter après deux ruptures des ligaments croisés et des performances décevantes depuis son retour de blessure. Suivi par l’AC Milan, l’Atlético de Madrid ou encore proposé au Paris Saint-Germain cet hiver, il a vu sa situation se compliquer en refusant de quitter l’AS Roma. Le milieu de terrain de 23 ans avait préféré aller jusqu’au bout de son bail, ce qui avait provoqué la colère des fans romains.
Mais depuis, «l’AS Roma a annoncé avoir trouvé un accord avec Galatasaray pour le transfert de Nicolò Zaniolo. L’attaquant rejoint l’équipe turque de manière permanente», expliquait le communiqué du club giallorosso, début février. Loin de l’Italie, Zaniolo en a profité pour revenir sur son départ du club de la Louve, qui avait fait grand bruit dans la presse sportive locale. Dans un long entretien accordé à la Gazzetta dello Sport, le milieu cimbom a donné sa version des faits. Et il n’a clairement pas épargné son ancien club.
Nicolò Zaniolo s’en prend au vestiaire
«Je pourrais parler pendant des heures des promesses non tenues. On m’a dit que j’étais un pilier de l’équipe, mais j’ai toujours été considéré comme une simple plus-value. Pendant deux ans, on m’a dit que le nouveau contrat était prêt. Les supporters m’ont traité de traître ? En fait, il n’y avait pas que Bournemouth et Galatasaray, mais pour ne pas avoir accepté les Anglais, j’ai été mis à l’écart et les supporters s’en sont pris à moi. J’en ai été très désolé», a-t-il assuré.
Avant de pointer du doigt une partie de ses anciens coéquipiers. «L’AS Roma m’a tout donné. Grâce à elle, j’ai gagné et débuté dans l’équipe nationale, mon fils est né là-bas. Être parti de cette manière a été un coup dur. Presque tous mes anciens coéquipiers m’ont déçu. Je ne citerai pas de noms, mais ils disaient que nous étions comme des frères et ils ne m’ont même pas dit au revoir». Il devait y avoir une belle ambiance dans les vestiaires du Stade olympique de Rome.
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